Que les salaires des femmes soient plus faibles que celui des hommes ou pas, rien ne semble pour autant arrêter la gent féminine dans sa conquête financière. En 2020, 44,9% des emprunts étaient réalisés par des femmes.
Cependant, la parité homme/femme n’est pas non plus respectée ici, puisque les facilités financières restent majoritairement accordés aux hommes plutôt qu’aux femmes. Qui sont donc ces femmes qui passent le pas du crédit immobilier, et comment les banques gèrent-elles les demandes de ces dernières ? Voilà deux bonnes questions qui nous permettront de vous orienter vers quelques solutions et conseils d’emprunt immobilier.
Qui sont ces femmes qui empruntent plus qu’avant ?
Le profil de la femme emprunteur est celui d’une célibataire âgée d’environ 41 ans, contre 37 ans du côté masculin. Celle-ci gagne sa vie à hauteur de 2800 € brut par mois. Sa demande de financement est généralement de 152000 € répartis sur 20 ans et fourni un apport légèrement inférieur à 25% du coût total du projet.
Ce crédit est bien souvent demandé par les femmes recherchant à réaliser l’achat de leur future résidence principale, puisqu’il concerne 89% des cas. L’argument utilisé pour justifier ce choix est le même pour chacune d’entre-elles : elles veulent sécuriser leur avenir.
Sur l’année précédente, l’apport fourni par les femmes célibataire a augmenté de 21,56%, alors que le montant du prêt immobilier n’a, lui, augmenté que d’1% au cours de la même période. On constate donc une vigilance et une méfiance toute particulière des banques qui hésitent encore à accorder un prêt à une femme célibataire plutôt qu’à un couple ou à un homme seul.
On note aussi une augmentation des femmes mono-emprunteurs de 2,2%, en partie dû à une explosion des séparations et divorces induits par le confinement durant la crise de la Covid-19.
Des banques toujours méfiantes face aux femmes célibataires
Les conditions d’accès au crédit sont très particulières et spécifiques, même pour les hommes seuls et les couples. Alors quand il s’agit d’accorder un crédit immobilier à une femme seule, parfois sans enfant, c’est encore une autre histoire : celui-ci ne pourra pas excéder 25 ans ; l’apport devra être plus important car, comme nous l’avons vu, il devra être d’environ 25% ; et les revenus se doivent d’être irréprochables. L’assurance emprunt est donc systématique et obligatoire, afin que la banque ou l’organisme préteur sécurise les fonds, et garantisse que l’argent leur reviendra en cas d’imprévu, d’accident ou de non-remboursement du prêt.
Une fois de plus, les banques et organismes financiers marquent ici leur vigilance et leur démarche du risque assumé au près des femmes. Il reste donc important pour la gent féminine de constituer un dossier scrupuleusement complet afin d’évaluer leur capacité d’emprunt au regard des exigences des différents organismes prêteurs.
Si le taux de réponse de principe a également augmenté au cours de l’année précédente, la concrétisation du prêt, mais également celle du projet en lui-même, restent parfois longues et semées d’embuches jusqu’à leur aboutissement, au masculin comme au féminin. Même si les banques sont ouvertes aux femmes seules, ce n’est donc pas sans condition. C’est d’ailleurs la raison qui motive celles-ci à se tourner vers des courtiers en crédits comme Empruntis par exemple.
Les opportunités
Côté immobilier, on a toujours plus ou moins le choix. Sans considérer les demandes et exigences des banques, et sans considérer le fait qu’on soit un homme ou une femme, ou encore un couple, les opportunités pour les futurs propriétaires sont diverses dans le neuf et dans l’ancien.
Notons néanmoins qu’investir dans le neuf semble un choix plus optimal et plus durable pour ces femmes emprunteurs pour la simple et bonne raison qu’elles cherchent à faire l’acquisition de leur résidence principale. Ainsi, de nombreuses villes proposent à leurs client(e)s mono-emprunteurs des programmes spécifiques qui leur permettent d’accéder à la propriété.
Dans certaines grandes villes, le prix du mètre carré reste donc raisonnable. Il est alors tout à fait possible pour ces dernier(e)s de s’offrir une maison ou un appartement à un prix abordable, moyennant un crédit immobilier situé dans les limites du raisonnable. Sachez aussi que peu importe le type de logement que vous choisissez ou le lieu de celui-ci, des aides existent et différentes solutions d’investissement existent en fonction de l’organisme financeur que vous choisirez.
La réponse de principe a cela de pratique qu’elle permet d’obtenir un avis rapide. Par la suite, il conviendra de conclure d’un rendez-vous en agence ou par téléphone afin de mettre au clair vos besoins, vos demandes, et de défendre votre projet.
Quelques conseils pour bien emprunter
Notre premier conseil, si vous souhaitez devenir propriétaire, est de faire appel à un courtier en crédit. Celui-ci sera à-même, au regard de vos revenus et de votre situation socio-professionnelle, de vous proposer le meilleur crédit au meilleur taux et de vous orienter dans votre démarche.
Ensuite, n’hésitez pas à utiliser les comparateurs en ligne. Ces derniers vous donneront une vision claire, rapide et concise de ce à quoi vous pouvez vous attendre. Il est important que vous estimiez votre taux de remboursement approximativement avant de vous lancer, ainsi que de la période sur laquelle vous allez vous endetter.
Concernant les aides disponibles, pensez aux prêts départementaux et régionaux. Ces derniers sont accessibles si votre région ou votre département a prévu la création d’un fonds pour ses habitants. Ces prêts sont catégorisés comme prêts sociaux et sont attribués aux familles ayant des revenus modestes.
Enfin, votre employeur peut également vous proposer un prêt à 1 %, appelé le 1 % logement. De plus en plus d’entreprises proposent ce genre d’offre à leurs salariés, de nos jours. Il est destiné aux employés qui souhaitent faire l’acquisition de leur résidence principale, tout en bénéficiant d’un taux préférentiel et avantageux. N’hésitez donc pas à demander conseil à votre employeur.
En conclusion
Les banques traditionnelles gardent encore et toujours une certaine réserve vis-à-vis des emprunteurs célibataires, et d’autant plus si cet emprunteur est une femme. Possédant une vision plus conservatiste que nous ne jugerons pas, elles ne sont peut-être pas les plus adaptées pour ces femmes qui gagnent de plus en plus de terrain sur le marché immobilier.
De nos jours, les sociétés de crédits fleurissent un peu partout sur la toile comme en ville. Si nombre d’entre-elles font parfois reculer les potentiels clients, il peut cependant être judicieux de prendre contact avec ces dernières afin d’obtenir des détails et de comparer.
Une réponse pour “Ces Françaises à la conquête du crédit”